Un disque est usuellement lu par blocs de 1024 octets (c'est-à-dire
par groupe de 2 secteurs). Du point de vue de tout qui accède au périphérique,
les blocs sont stockés consécutivement (il ne faut donc pas penser
en termes de cylindres ou de têtes) si bien que tout programme peut
lire le disque comme s'il s'agissait d'une bande linéaire. Essayez:
less /dev/hda1
less -f /dev/hda1
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Pour traiter une telle complexité, les sytèmes d'exploitation ont une méthode pour héberger les fichiers. Celle-ci est désignée sous le vocabulaire de système de fichiers (ou file system; fs). Comme MS-DOS avec son fichier FAT (c'est-à-dire FAT16) ou MS-Windows avec le fichier VFAT (ou FAT32) [NdT: et plus récemment NTFS]. LINUX possède son propre système de fichier appelé second système de fichiers étendu (2nd extended file system), désigné sous le nom d'ext2.
En fait, ext2 est le système de fichiers natif traditionnel de LINUX. Cependant, trois autres systèmes de fichiers natifs sont devenus disponibles récemment: le système XFS de SGI, le système ext3fs, et le système de fichiers reiserfs. Ceux-ci permettent la récupération rapide et fiable de fichiers suite à des événements comme l'arrêt brutal de l'alimentation électrique, et ce, en utilisant un procédé de journalisation (journaling). Un système de fichiers journalisé pré-écrit les altérations que subissent les disques dans un journal (log) afin de faciliter la récupération au cas où le système de fichiers atteint un état incohérent. (Voir la section 20.5).