Il est agréable avec un ordinateur sous Windows d'utiliser le partage de fichiers SMB comme si ces fichiers étaient sur votre propre disque dur. Le périphérique N: peut sembler se comporter comme votre propre espace disque mais il s'agit en réalité de l'espace disque d'une autre machine se trouvant sur le réseau.
Les systèmes Linux peut aussi fonctionner de la même manière, en utilisant le système de fichiers smbfs. Construit avec le code Samba, smbfs (qui signifie SMB File System) permet à Linux de répartir les partages SMB distants dans une structure propre de répertoires. Ainsi, par exemple, le répertoire /mnt/zarquonpourrait être un partage SMB. Dans ce répertoire, vous pourriez lire, écrire, modifier, supprimer et copier des fichiers de la même manière que vous le faites avec des fichiers locaux.
Le système de fichiers smbfs est asticieux, mais il ne fonctionne qu'avec Linux. En fait, il ne fait pas partie de la suite Samba et est distribué gratieusement mais seulement comme une fonctionnalité supplémentaire. Le nouveau paquet smbshconstitue une solution plus génerale (SMB shell était encore en développement lors de la préparation de ce texte -version anglaise originale). C'est un paquet très intéressant. Il fonctionne comme un shell UNIX mais il effectue des opérations subtiles avec des appels à des bibliothèques UNIX. En interceptant ces appels, smbsh donne l'impression que les partages SMB sont montés. Toutes les opérations d'écriture, lecture, etc. sont disponibles pour l'utilisateur smbsh. Une autre caractéristique de smbsh est qu'il fonctionne sur une base utilisateur ou shell alors que le montage d'un système de fichiers concerne le système dans son ensemble. Dès lors, avec smbsh, le contrôle des accès est plus fin.